• Ce sujet contient 10 réponses, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Anonyme, le il y a 5 années.
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  • #10452
    Anonyme

      Bonjour,

      Dans le cadre d’un audit de notre SMQ, je me demande si l’absence d’un bon travail pour la réalisation des travaux de maintenance peut être considéré comme un point sensible de la planification du processus maintenance ?

      Sachant que la norme ne l’exige pas, mais il est souvent demandé par les auditeurs.

      Bien amicalement.

      #16887
      Henri
      Participant

        Hello !

        Bin euh… voici quelques remarques pour te répondre Amine :

        1- Un audit de SM (quelque soit le domaine de management) est en quelque sorte un double audit : c’est l’audit de la conformité du SM théorique élaboré par l’entreprise par rapport à la norme de SM qu’elle a pris comme modèle ET l’audit de la conformité du management effectivement pratiqué par l’entreprise par rapport à son SM théorique…

        2- Un auditeur ne peut pas peut “demander les bons de travail” sur la base de la norme de référence de ton SMQ (l’ISO 9001 je suppose) puisque cette norme n’en exige pas comme tu l’as rappelé. Il serait en train de t’auditer selon sa norme perso si j’ose dire ;) .

        3- Par contre si le SM théorique de ton entreprise prévoit des “bons de travail” dans ton processus maintenance, alors un auditeur cherchera aussi à apprécier leur place et pertinence dans ton SMQ par rapport aux exigences ISO 9001 (tu pourras peut-être préciser dans la satisfaction de quelle exigence ISO 9001 ils s’inscrivent ?) ET à apprécier leur mise en oeuvre pratique dans l’entreprise.

        4- Finalement si ton SM prévoit valablement des* “bons de travail” MAIS que cette disposition est partiellement ou pas pratiquée, alors il est logique que l’auditeur pointe cet écart…! Il en fera un “point sensible”, une “remarque”, une “faiblesse”, une “piste d’amélioration”… selon le nombre d’autres écarts identifiées, selon son vocabulaire ou son humeur.

        * s’il en manque “un” seul (cf ton singulier) parmi des centaines ca m’étonnerait que l’auditeur le mentionne.

        Qu’en dis-tu ?

        A+

        #16888
        Anonyme

          Henri a déclaré
          Hello !

          Bin euh… voici quelques remarques pour te répondre Amine :

          1- Un audit de SM (quelque soit le domaine de management) est en quelque sorte un double audit : c’est l’audit de la conformité du SM théorique élaboré par l’entreprise par rapport à la norme de SM qu’elle a pris comme modèle ET l’audit de la conformité du management effectivement pratiqué par l’entreprise par rapport à son SM théorique…

          2- Un auditeur ne peut pas peut “demander les bons de travail” sur la base de la norme de référence de ton SMQ (l’ISO 9001 je suppose) puisque cette norme n’en exige pas comme tu l’as rappelé. Il serait en train de t’auditer selon sa norme perso si j’ose dire ;) .

          3- Par contre si le SM théorique de ton entreprise prévoit des “bons de travail” dans ton processus maintenance, alors un auditeur cherchera aussi à apprécier leur place et pertinence dans ton SMQ par rapport aux exigences ISO 9001 (tu pourras peut-être préciser dans la satisfaction de quelle exigence ISO 9001 ils s’inscrivent ?) ET à apprécier leur mise en oeuvre pratique dans l’entreprise.

          4- Finalement si ton SM prévoit valablement des* “bons de travail” MAIS que cette disposition est partiellement ou pas pratiquée, alors il est logique que l’auditeur pointe cet écart…! Il en fera un “point sensible”, une “remarque”, une “faiblesse”, une “piste d’amélioration”… selon le nombre d’autres écarts identifiées, selon son vocabulaire ou son humeur.

          * s’il en manque “un” seul (cf ton singulier) parmi des centaines ca m’étonnerait que l’auditeur le mentionne.

          Qu’en dis-tu ?

          A+  

          Bonjour Henri,

          Merci pour ton retour,

          Dans notre cas nous n’avons pas considéré le bon de travail comme une exigence interne, jugée nécessaire,  liée à notre SMQ (ISO 9001) donc on est à l’abri 

          Dans le cas d’un bon de travail établi mais qui n’ est pas mis en œuvre l’écart sera lié au 4.4 ou au 8.1 ?

          Amicalement

          #16889
          Henri
          Participant

            (suite)

            Tu dis “nous n’avons pas considéré le bon de travail comme une exigence interne, jugée nécessaire, liée à notre SMQ (ISO 9001)“… Je ne suis pas certain d’avoir bien compris cette formulation : cette procédure du bon de travail fait-il explicitement partie du SMQ de ton entreprise ?

            – Oui ou non ?

            – Si oui, à quelle la satisfaction de quelle exigence ISO 9001 ton entreprise a-t-elle mis en place cette procédure de bon de travail ? (je t’ai déjà posé la question)

            A suivre…

            #16890
            Anonyme

              Henri a déclaré
              (suite)

              Tu dis “nous n’avons pas considéré le bon de travail comme une exigence interne, jugée nécessaire, liée à notre SMQ (ISO 9001)“… Je ne suis pas certain d’avoir bien compris cette formulation : cette procédure du bon de travail fait-il explicitement partie du SMQ de ton entreprise ? Oui ou non ?

              A suivre…  

              Henri, le bon de travail n’est pas un élément de notre SMQ.

              #16891
              Henri
              Participant

                (suite)

                Ok, le bon de travail n’est pas un élément de ton SMQ (donc il n’est lié ni à 4.4 ni à 8.1 !).

                Autre question : ton entreprise pratique-t-elle ce bon de travail ?

                #16892
                Anonyme

                  Henri a déclaré
                  (suite)

                  Ok, le bon de travail n’est pas un élément de ton SMQ.

                  Autre question : ton entreprise pratique-t-elle ce bon de travail ?  

                  Non on le pratique pas.

                  #16893
                  Henri
                  Participant

                    (suite)

                    Bon alors je me demande vraiment pourquoi tu t’interroges sur ce “bon de travail” puisque ce n’est ni une disposition ISO 9001 ni une disposition du SMQ de ton entreprise… Aucun auditeur n’a de raison à te demander des bons de travail.

                    Gag / d’autres discussions : Amine c’est comme si tu t’inquiétais qu’un auditeur ISO 9001 te demande un manuel qualité alors que cette norme n’en exige pas et que ton SMQ n’en comporte pas…

                    Remarque : à tout prendre ta “réalisation des travaux de maintenance” ne relèverait pas de 4.4 ou 8.1 ISO 9001, mais plutôt de 7 (même 7.1.3 plus particulièrement).

                    A+

                    #16894
                    Anonyme

                      Henri a déclaré
                      (suite)

                      Bon alors je me demande vraiment pourquoi tu t’interroges sur ce “bon de travail” puisque ce n’est ni une disposition ISO 9001 ni une disposition du SMQ de ton entreprise… Aucun auditeur n’a de raison à te demander des bons de travail.

                      Remarque : à tout prendre la “réalisation des travaux de maintenance” ne relèverait pas de 4.4 ou 8.1 ISO 9001, mais plutôt de 7.

                      A+  

                      On a l’idée d’établir un document qu’on va appelé “bon de travail” associé au processus maintenance, pour organiser les interventions de maintenance entre les donneurs d’ordre et les agents d’exécution, en même temps on s’inquiète pour sa mise en œuvre (question de résistance au changement, habitude de travail…etc.) c est la raison pour laquelle que j’ai posé ma question.

                      Je sais que les activités de maintenance relèvent du 7.1.3, mais en cas d’absence d’enregistrement “information documentée conservée” prouvant la mise en œuvre comme prévu d’un processus, l’écart sera associé au 4.4 (exigence générale) ou au 8.1 (exigence spécifique).

                      Pour mieux m’exprimer : 

                      Dans la description des activités du processus maintenance, on a la séquence suivante : 

                      Détection d’anomalie —-> demande d’intervention—-> analyse des causes et prise de décision—-> élaboration de bon de travail—-> exécution.

                      En ce cas de figure précité, je me demande si l’auditeur constate l’absence de  preuve d’élaboration de bon travail comme indiqué sur le descriptif des activités, l’écart sera lié à quelle clause de la norme ?

                      #16895
                      Henri
                      Participant

                        (suite)

                        Deux éléments de réponse : l’éventuel défaut de ce futur “bon de travail” devrait être pointé au premier degré directement en écart aux dispositions de ton SMQ (cf la séquence que tu indiques dans la description de ton SMQ) et en second degré en écart plus diffus aux exigences ISO 9001 auxquelles veut répondre ce processus maintenance de ton SMQ (pour satisfaire quelle exigence(s) ISO 9001 mets-tu en place ce bon de travail maintenance ?).

                        Remarque : la pratique de ces bons de travail ne prouvera pas la mise en oeuvre du processus maintenance comme prévu. Ca ne prouvera que la mise en oeuvre de cette nouvelle phase du processus parmi les autres. Les bons ne prouveront qu’une chose : que les actions de maintenance qu’ils comportent ont effectivement ont été demandées (ils ne prouveront ni que les actions demandées ont été réalisées, ni par exemple qu’elles l’ont été dans les temps, ni qu’elles ont été pertinentes ou efficaces). La preuve de la mise en oeuvre de ce processus est plutôt de l’ordre de la bonne disponibilité des infrastructres 7.1.3 selon moi.

                        En tout cas il vaut mieux s’occuper de préparer la bonne introduction de ces bons de travail dans ton entreprise si tu les prévois dans ton SMQ que de savoir à quelle exigence ISO 9001 un auditeur pourrait raccrocher un éventuel écart s’il en manquait.

                        A+

                        #16896
                        Anonyme

                          Henri a déclaré
                          (suite)

                          Deux éléments de réponse : l’éventuel défaut de ce futur “bon de travail” devrait être pointé au premier degré directement en écart aux dispositions de ton SMQ (cf la séquence que tu indiques dans la description de ton SMQ) et en second degré en écart plus diffus aux exigences ISO 9001 auxquelles veut répondre ce processus maintenance de ton SMQ (pour satisfaire quelle exigence(s) ISO 9001 mets-tu en place ce bon de travail maintenance ?).

                          Remarque : la pratique de ces bons de travail ne prouvera pas la mise en oeuvre du processus maintenance comme prévu. Ca ne prouvera que la mise en oeuvre de cette nouvelle phase du processus parmi les autres. Les bons ne prouveront qu’une chose : que les actions de maintenance qu’ils comportent ont effectivement ont été demandées (ils ne prouveront ni que les actions demandées ont été réalisées, ni par exemple qu’elles l’ont été dans les temps, ni qu’elles ont été pertinentes ou efficaces). La preuve de la mise en oeuvre de ce processus est plutôt de l’ordre de la bonne disponibilité des infrastructres 7.1.3 selon moi.

                          En tout cas il vaut mieux s’occuper de préparer la bonne introduction de ces bons de travail dans ton entreprise si tu les prévois dans ton SMQ que de savoir à quelle exigence ISO 9001 un auditeur pourrait raccrocher un éventuel écart s’il en manquait.

                          A+  

                          Je ne dis pas que ce document prouve que le processus maintenance a été mis en œuvre c’est juste un élément parmi d’autres (fiche d’intervention, historique machine, planning maintenance, gestion des équipements de surveillance et mesure…etc.), mais si nous decidons de tenir un jour un bon de travail, c est pare que nous jugeons une nécessité pour améliorer l’organisation et le fonctionnement dudit processus.

                          En plus le descriptif d’un processus (ensemble des activités) est une description de son fonctionnement, et la norme nous demande tous simplement de tenir à jour des informations documentées nécessaires au fonctionnement et conserver des preuves de mise en œuvre.

                          Je te remercie Henri pour tes retours.

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